• Compte rendu de l'assemblée générale du 9 novembre 2013
• Compte rendu de l'assemblée générale du 3 novembre 2012
• Compte rendu de l'assemblée générale du 19 mars 2011
• Compte rendu de l'assemblée générale du 13 mars 2010
• Compte rendu de l'assemblée générale du 25 octobre 2008
• Lettre d'information de novembre 2007

La manifestation du Collectif du 6 octobre a rassemblé 1500 opposants à l'€OLI€N INDUSTRIEL,
venus de toute la France

← Les photos de la manifestation

« Réponse sur les éoliennes »

« Jean-Louis Borloo est "sensible à ces préoccupations" et "sans attendre les conclusions du Grenelle, une expertise contradictoire des chiffres avancés par les différentes parties prenantes" a été demandée. »
Lire l'article de la République de Seine-et-Marne du 29 octobre 2007.

« Des villages en colère à Paris contre les éoliennes »

« Exclues du Grenelle de l'Environnement, des fédérations environnementales et des centaines d'associations, unies contre l'éolien industriel, ont formé un Collectif pour manifester le 6 octobre à Paris. »
Lire l'article de La République de Seine-et-Marne du 8 octobre 2007.

« Manifestation anti-éoliennes à Paris »

« Des villages du Gâtinais étaient là. »
Lire l'article de La République de Seine-et-Marne du 8 octobre 2007.

Reportage de TF1 : projets éoliens dans le Bocage gâtinais

Reportage du 05-10-2007 sur les projets éoliens dans le Bocage gâtinais.

« Eoliennes : des villages en colère montent à Paris le 6 octobre »

« Des habitants et associations de défense de plusieurs villages du sud Seine-et-Marne appellent à manifester le samedi 6 octobre à Paris contre les projets d'éoliennes. »
Lire l'article de la République de Seine-et-Marne du 24 septembre 2007.

En 2006 : plusieurs promoteurs de l'éolien industriel ont démarché la commune d'Égreville.

Le 22 janvier 2007 : lors de la séance du conseil municipal d'Égreville, la société NORDEX (constructeur d'éoliennes parmi les leaders mondiaux) a présenté un projet d'implantation d'une centrale éolienne sur deux sites potentiels de la commune : l'un entre Égreville (Le Coudray), Chaintreaux et Préaux, l'autre entre Égreville et Bransles.

8 à 10 éoliennes industrielles géantes d'une hauteur totale de 145 mètres (plus hautes que deux fois les tours de Notre-Dame de Paris !) sont prévues pour constituer une centrale éolienne à Égreville.

La société NORDEX avait déjà présenté un projet similaire sur Villebéon et Vaux-sur-Lunain en avril 2006 qui avait été rejeté par les conseils municipaux des deux communes respectivement en juin et en juillet 2006.

Le 13 mars 2007 : lors de sa séance, le conseil municipal d'Égreville prévoit pour le mois de mai une réunion publique d'information sur les projets de centrale éolienne, à laquelle participera la société NORDEX.

Deux conseillers municipaux sont nommés pour être les interlocuteurs privilégiés des projets éoliens.

Le 10 avril 2007 : lors de sa séance, le conseil municipal d'Égreville retient la date du jeudi 24 mai 2007 à 20 h 30 pour cette réunion publique qui se déroulera à la salle des fêtes.

Le conseil municipal d'Égreville annonce qu'il votera, à la fin du mois de mai 2007, POUR ou CONTRE les projets d'implantation de centrale éolienne à Égreville.

Précision importante :

• Si le conseil municipal vote CONTRE, les projets ne se réaliseront pas.
• Si le conseil municipal vote POUR, le promoteur pourra engager toutes les procédures administratives nécessaires à l'obtention d'un permis de construire.

Le 20 avril 2007 : le conseil municipal d'Égreville, invité par la société NORDEX, visite la centrale éolienne d'Ouzouer-le-Doyen (41).

Le 24 mai 2007 : la société NORDEX présente son projet d'implantation d'une centrale éolienne lors d'une réunion publique organisée par la mairie d'Égreville. L'audience est constituée de 300 personnes environ dont des élus et des représentants d'associations de défense de l'environnement du sud Seine-et-Marne.

Le 29 mai 2007 : le conseil municipal d'Égreville vote majoritairement CONTRE l'implantation d'une centrale éolienne sur son territoire (13 voix contre et 5 pour).

1 - le point sur la position française en EnR (Energies Renouvelables) :

• La France est le 1er pays européen producteur d'énergies renouvelables (grâce à 92% d'hydraulique), produit déjà l'électricité la plus propre et est déjà en avance sur les objectifs de Kyoto… depuis 1980 !
• Alors qu'en Allemagne, championne de l'éolien, celui-ci ne représente que 5,7 % de sa production électrique (0,8% en France). Elle doit nous acheter de l'électricité et… des « droits à polluer » !
• Autre champion, en 2002, le Danemark a diminué de 1,45 fois sa puissance éolienne !

2 - une solution technologique en trompe-l'œil :

• Une énergie intermittente aussi capricieuse que le vent, qui confère à cette machine coûteuse (3 millions €/éolienne) un très faible rendement (environ 15%), sujette à des surtensions (cause de la panne européenne des 4 et 5/11/06), assurant donc une production aléatoire pour notre consommation, obligeant l'éolien à être couplé avec d'autres sources de production, souples d'utilisation (gaz, centrales thermiques !). C'est donc une mauvaise machine coûteuse.

3 - une imposture écologique :

• Puisque l'éolien doit techniquement être couplé avec le thermique, sa production le rend co-émetteur de gaz à effet de serre (CO2), donc indirectement polluant !
• et co-consommateur de combustibles fossiles, donc indirectement non-renouvelable !

4 - un scandaleux gouffre financier national :

Un montage financier très avantageux, mis en place au détriment des 9 autres énergies renouvelables.

Seule explication de l'explosion du marché éolien… en France.

• EDF s'est engagée à acheter 3 fois plus cher le prix du kWh éolien que ceux de l'hydraulique et du nucléaire. Cette charge est reportée sur toutes nos factures EDF (rubrique CSPE).
• Pour la société d'exploitation : assurée d'un rendement financier de 30 à 50% grâce à la manne du consommateur français !
• Pour le propriétaire et l'exploitant des terres : 5000 €/an/éolienne, éventuellement à se partager par moitié, pour une location de 10 ares au final ; droit de servitude pour le passage des câbles enfouis.

• Pour les communes : la société d'exploitation sera exonérée de taxe professionnelle, en vertu des ENR, les 2 premières années puis de 50% la troisième. Donc notre commune n'aura rien (sinon les nuisances des travaux) avant 5,5 à 7,5 ans, puisqu'il faut 3 à 5 ans du projet à la réalisation ! En conséquence, cette entrée fera baisser mécaniquement d'autant les subventions diverses du département, de la région et de l'Etat !

  Par contre, notre commune aura la charge d'entretenir les voies d'accès.

  Aucun emploi ne sera créé localement, mais la perte des gîtes ruraux et des centres équestres.

5 - des nuisances sur la santé :

• nuisance visuelle : énorme, défigurant le paysage (visibles à 20 km à la ronde, signalisation par feux à éclats 24h/24), omniprésentes car mobiles, ayant un effet stroboscopique avec le soleil.

• nuisance sonore : importante, perturbant le calme recherché dans notre campagne, notre sommeil (double-vitrage insuffisant) et génératrice de stress (insomnies, acouphènes…). Construites jusqu'à 500 m des habitations, vous endurerez le bruit d'un lave-vaisselle, à 2 km encore celui d'un réfrigérateur ! On parle aujourd'hui de syndrome éolien.

  Pour toutes ces nuisances, l'Académie Nationale de Médecine préconise, par précaution, de ne pas implanter d'éolienne à moins de 1,5 km des habitations.

6 - une dépréciation du patrimoine immobilier et du tourisme rural :

• Baisse de plus de 20% de la valeur des résidences secondaires, puis des principales et des terrains (logiquement, ceux situés à moins de 500 m d'une éolienne deviendront inconstructibles !).

7 - des brouillages de la télévision et des autoradios :

• Surtout la réception de France 3 Régions, des radars militaires et météorologiques (notre station du Crimeau).

8 - des nuisances pour les animaux et surtout les oiseaux :

• Surtout par perte de l'habitat, mortalité par collision et dérangement entraînant la désertification du gibier, déroutement des oiseaux migrateurs (ÉGREVILLE est sur un couloir migratoire).